Le grand amour de sa vie est Joséphine de Beauharnais, née comme lui sur une île : la Corse pour Bonaparte, la Martinique pour Joséphine. Mais après quatorze ans de vie commune, puisqu’elle ne lui a pas donné d’héritier, il lui impose le divorce, lors d’un dîner glacial au Palais des Tuileries. Il satisfera cette raison d’état avec l’Autrichienne Marie-Louise. Joséphine finira ses jours en s’enfermant, seule, au château de Malmaison, qui fut leur résidence commune. Napoléon désire les femmes, tant qu’elles ne sont pas trop brillantes. La romancière Madame de Staël est l’une de ses pires ennemies. En ce début de XIXè siècle, la situation des femmes françaises est l’une des pires d’Europe. Dans le Code civil mis en place par Napoléon, elles sont la propriété des hommes. Au sujet des femmes, Napoléon montre deux visages : celui d’amoureux transit et d’un misogyne convaincu.
Références bibliographiques :
Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, Paris : Éditions Fayard, 2004,
Mémoires de Napoléon. Tome 1 : La campagne d’Italie, Paris. Tallandier, 2010, coll. poche Texto, 2016.
Mémoires de Napoléon. Tome 2 : La campagne d’Égypte, Paris. Tallandier, 2011. coll. poche Texto, 2016.
Mémoires de Napoléon. Tome 3 : L’île d’Elbe et les Cent-Jours, Paris. Tallandier, 2011, coll. poche Texto, 2016.
Las Cases Emmanuel, Mémorial de Sainte-Hélène. Suivi de Napoléon dans l’exil, Ed. Ernest Bourdin, 1842.
Lentz Thierry, Napoléon. Dictionnaire historique, Perrin, 2020.
Dictionnaire Napoléon, sous la direction de Jean Tulard, Fayard, 1999, 2 volumes
Napoléon ou le mythe du sauveur, Tulard Jean, Fayard, 1980.
Le mythe napoléonien. De Las Cases à Victor Hugo, Pagé Sylvain, CNRS Éditions, 2013.