Quelques jours après le passage du cyclone Chido, Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi à Mayotte. En plus de son équipe, son avion transporte également près de quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire. 

Car sur place, la situation est catastrophique. Près de 70% des habitants de l'île ont été violemment touchés la catastrophe. Face à l'ampleur des dégâts, l'archipel a été placé en état de calamité exceptionnelle.

 Facilité la reconstruction

Ce dispositif est inscrit dans la loi depuis 2022. Ce dernier permet ainsi, lorsqu'il est attribué, de se passer de nombreuses lourdeurs administratives pour reconstruire des logements ou bâtiments publics. À Mayotte, le cyclone a endommagé près de 40% des écoles. 

Cette mesure doit également permettre d'accélérer la remise en état du réseau électrique ou de distribution d'eau, idem pour la réparation des routes. L'objectif est clair : faciliter la mise en œuvre de mesures d'urgence.

Solidarité nationale

Conçu pour répondre aux besoins particuliers des territoires d'outre-mer, l'état de calamité naturelle exceptionnelle est censé permettre une plus grande réactivité des autorités locales ou nationales. Activé pour un mois, il peut être facilement prolongé. Pour bien comprendre, la nation met directement la main au portefeuille, à la différence de l'état de catastrophe naturelle, qui lui est déclenché afin de permettre aux particuliers et aux collectivités d'activer leur assurance. 

Mais à Mayotte, 101e département du pays, mais aussi le plus pauvre, seulement 6% des particuliers sont couverts. D'où la nécessité absolue de la solidarité nationale aujourd'hui à l'état de calamités naturelles exceptionnelles.