«On a pas du tout pris la mesure du dérèglement climatique», déplore Sandrine Rousseau
Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1, en partenariat avec "Les Échos", ce dimanche 15 décembre, la députée Sandrine Rousseau a exprimé son soutien à la population mahoraise qui fait face à l'un des cyclones les plus violents jamais enregistrés sur son territoire.
Trois jours après la nomination d’un nouveau Premier ministre, Sandrine Rousseau était l'invitée du Grand Rendez-vous, notamment pour éclaircir sa posture, avec le NFP, vis-à-vis du nouveau gouvernement. Mais la députée écologiste de Paris s'est aussi exprimée sur une autre actualité. "J'ai une pensée" pour les victimes du cyclone Chido à Mayotte. "Ces événements climatiques ont augmenté en force et en fréquence", signale-t-elle.
La France doit s'adapter
"2024 a été l'année la plus chaude", rappelle-t-elle, soulignant "notre incapacité à penser notre monde, notre urbanisme, notre habitat, la protection des personnes dans un monde qui se dérègle, qui se réchauffe et qui devient de plus en plus dangereux". C'est ce défi qui doit être relevé aujourd'hui, estime Sandrine Rousseau. Elle martèle : "On n'a pas du tout pris la mesure de ce phénomène de dérèglement climatique."
"On est en train de faire des plans pour adapter la France à une augmentation de plus quatre degrés", déplore-t-elle. Une France à plus quatre degrés, c'est une France inassurable", avertit Sandrine Rousseau.