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«Un travail de fourmi» : un mois après Ciaran, les techniciens télécoms s'activent pour rétablir Internet

Sandrine Prioul / Crédit photo : VINCENT FEURAY / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP - Mis à jour le . 1 min

Plus d'un mois après la tempête Ciaran, les stigmates se voient encore sur les routes avec des arbres qui jonchent encore les bas-côtés, notamment dans le Finistère. Si tous les foyers bretons ont retrouvé l'électricité, 30.000 habitations seraient toujours privées de connexion internet. À Locmaria-Plouzané, Europe 1 a suivi des techniciens télécom à pied d'œuvre.

Si les dégâts de la tempête Ciaran et son ampleur sont souvent comparés à la tempête historique de 1987, à l'époque Internet n'existait pas ! Aujourd'hui, alors que tous les Bretons ont retrouvé l'électricité , le réseau télécom est à pied d'œuvre pour remplacer des milliers de poteaux et rétablir Internet ! Quelque 30.000 foyers seraient depuis connectés par le biais de mini box 4G en attendant d'être de nouveau connectés à l'ADSL ou la fibre. En cause : le réseau a été très endommagé et ne sera pas rétabli avant février.

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12.000 poteaux à remplacer

À Locmaria-Plouzané, dans le Finistère, devant des arbres abattus, une équipe s'active six jours sur sept. Parmi les 3.000 techniciens télécoms mobilisés, il y a Mathieu Le Coz. "Malgré le froid, malgré la pluie, on est là et on essaie de rétablir les clients le plus rapidement possible", explique-t-il. "Quand on voit qu'il faut au moins une heure pour planter un poteau et qu'on peut avoir trois ou quatre poteaux pour seulement deux abonnés…", ajoute le technicien.

12.000 poteaux à remplacer, des kilomètres de câbles à reconnecter... Le patron d'Orange en Bretagne, Damien de Kheror, raconte un chantier qui va durer jusqu'en février : du jamais-vu. "Au niveau de l'ampleur, c'est totalement inédit. Il reste des milliers de clients qu'il faut aller chercher un par un ou trois par trois. Et donc ça, c'est un travail de fourmi. C'est un travail titanesque, donc c'est en partie une reconstruction de réseau , et ça sur des milliers de cas en Bretagne", avance-t-il. D'ici là, la continuité du service est assurée, promet l'opérateur qui raconte avoir lui-même livré des milliers de mini box 4G pour les naufragés d'Internet.