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Acquitté en 2012, Marc Machin retourne en prison

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© © FRED DUFOUR / AFP

Marc Machin est retourné en prison, mardi, pour s'être soustrait à plusieurs décisions de justice.

Retour à la case prison. Marc Machin, acquitté fin 2012 après avoir été reconnu deux fois coupable d'un meurtre qu'il n'avait pas commis, a été écroué mardi pour s'être soustrait à ses obligations liées à d'autres condamnations en justice, a-t-on appris de source judiciaire. 

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Il n'était "pas en fuite". Marc Machin a été interpellé lundi après-midi dans un hôtel du IXe arrondissement de Paris. Condamné a six mois de prison pour des violences volontaires, il ne s'était pas rendu à une audience en novembre devant les juges, qui ont alors délivré un mandat d'arrêt à son encontre. Il n'a également pas respecté deux aménagements de peine décidés par le juge d'application des peines dans une affaire de vol et dans une affaire d'agressions sexuelles. "Mon client n'était absolument pas en fuite", a déclaré son avocat Louis Balling. "Il va désormais passer 18 mois en prison moins les remises de peine qui lui seront accordées au cours de sa détention", a-t-il ajouté. 

De multiples problèmes avec la justice. Marc Machin avait été condamné en 2004 et 2005 pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot en 2001 sur le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine), avant d'être acquitté en 2012 au terme d'un troisième procès. Le véritable auteur du meurtre, David Sagno, s'étant constitué prisonnier en mars 2008, Marc Machin avait été libéré quelques mois plus tard, après avoir passé près de sept ans en prison. Depuis sa libération, il a accumulé les déboires avec la justice. En 2009, il a notamment été interpellé pour trois agressions sexuelles, pour lesquelles il a été condamné en mai 2010 à trois ans de prison. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en décembre 2011 mais, n'ayant pas respecté le suivi socio-judiciaire de cinq ans auquel il était astreint, il était rapidement retourné en prison. Il a également été condamné en avril 2013 à six mois de prison avec sursis pour recel de vol de téléphone portable et violences par le tribunal correctionnel de Paris, cinq mois après son acquittement.