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«Je ne déjeune pas le midi» : après le meurtre de Louise, l'extrême vigilance des parents d'élèves du collège André-Maurois

Guillaume Dominguez - Mis à jour le . 1 min

Quelques jours après le meurtre de Louise, 11 ans, le choc est toujours présent dans le collège André-Maurois d'Epinay-sur-Orge où était scolarisée la victime. Les parents d'élèves de ce collège ont préféré bousculer toute leur organisation afin de pouvoir accompagner désormais leurs enfants en classe.

Deux jours après que Louise, 11 ans, a été retrouvée morte poignardée, dans la nuit de vendredi à samedi, les élèves du collège André-Maurois d'Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi sous le signe du deuil et de la stupeur. Leurs parents sont également sous le choc et redoublent de vigilance afin de protéger leurs enfants.

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"On est tous géolocalisés"

Les agents de police ne savent plus où donner de la tête, tant la foule de parents est dense devant les grilles du collège. Stéphanie est venue déposer son fils en classe de sixième et avec lui, trois autres de ses camarades. "Il venait à pied au collège, souvent en groupe, avec ses copains quand même, mais là, on s'organise avec les parents pour les accompagner", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

Stéphanie va même plus loin : "Nous, on est tous géolocalisés. J'ai passé la journée avec le téléphone à la main. Je n'ai pas pour habitude de le contrôler, mais c'est vrai que ça nous sécurise", confie-t-elle.

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Modifier ses horaires

Pas de géolocalisation pour Carlos, mais ce père de famille a dû modifier ses horaires pour accompagner sa fille à l'école : "Je ne déjeune pas le midi et je fais une journée continue pour finir plus tôt et venir la chercher à 17 heures".

Son épouse a également modifié son emploi du temps professionnel pour venir chercher leur enfant : "Elle télétravaille deux jours par semaine normalement, mais là, elle va prendre un autre jour pour qu'on soit toujours là à les accompagner parce que non, ce n'est pas possible de laisser notre fille toute seule". De nouvelles habitudes que Carlos entend pérenniser au moins jusqu'à la fin de l'année scolaire.