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Affaire Maëlys : la vie en détention de Nordahl, racontée par Lelandais

Gwladys Laffitte - Mis à jour le . 1 min

Au troisième jour de son procès dans l'affaire de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais a évoqué mercredi devant la cour d'assises de l'Isère sa vie en détention. A la barre pendant plusieurs heures, il a répondu aux questions et a assuré "essayer de se reconstruire". Il a notamment été accusé d'avoir un téléphone dans sa cellule et de regarder des vidéos pédopornographiques.

Mercredi, au 3ème jour du procès du meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais a été interrogé pour la première fois par la cour d’assises de l’Isère. Ce jeudi, cette dernière va commencer à examiner les faits avec l’audition des gendarmes qui ont mené l’enquête. Et on en sait un peu plus sur la personnalité du maître-chien et sur son parcours de vie . Car pendant de longues heures, il a répondu aux questions précises de la cour. 

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Le "nouveau Nordahl"

"En 2017 j’étais complètement perdu, mes amis avançaient, moi je restais sur place", a répété l’accusé. L’apogée de plusieurs années de petits échecs, rien de majeur mais qui laisse une impression de raté, résume son avocat. Réformé de l’armée à 21 ans, il fait des petits boulots sans avenir, même lorsqu’il monte sa micro-société de dressage canin, sa passion. "Je ne m’en donnais pas les moyens", confesse Nordahl Lelandais. A la barre, il raconte ses journées : "Café, sites pornographiques, cocaïne, café". 

L’accusé, parfois ému, a du mal à sortir des explications qui semblent convenues. "Vous parlez mais vous ne dites pas grand-chose de ce que vous portez à l’intérieur de votre âme", lui fait remarquer l’avocat du père de Maelys.

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L’ex-maitre chien préfère insister sur le "nouveau Nordahl" qui évolue en détention. "Je suis déconstruit, j’essaie de me reconstruire, de comprendre, je ne veux plus être cette personne", dit-il en guise de repentir. Un avocat de partie civile le pense toujours dangereux : il a un téléphone en détention et consulterait des vidéos pédopornographiques. "Jamais !", rétorque Nordahl Lelandais.