Agression mortelle d'un Chinois à Aubervilliers : trois personnes interpellées

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avec AFP , modifié à
Un ressortissant chinois avait été agressé à Aubervilliers le 8 août dernier avant de succomber à ses blessures. Trois personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire lundi.

Son agression, survenue en plein cœur de l'été, avait mis en exergue le racisme dont sont victimes les ressortissants chinois vivants en France. Le 8 août dernier, un couturier de 49 ans originaire de Chine avait été victime d'une agression mortelle à Aubervilliers, provoquant de vives réactions de la part de la communauté chinoise.  Une information judiciaire a été ouverte le 19 août pour vol avec violences ayant entraîné la mort et, dans le cas de l'ami, une ITT inférieure à 8 jours, avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis en réunion.

Communauté révoltée. La mort de M. Zhang avait soulevé l'indignation à Aubervilliers (80.000 habitants), où travaillent plus de 10.000 personnes originaires de Chine, autour de la première plateforme d'import-export textile d'Europe. Près de 2.000 personnes d'origine chinoise avaient manifesté le 21 août dans la commune pour exprimer leur ras-le-bol des violences répétées à leur encontre et réclamé des mesures de sécurité renforcées après cette agression mortelle. 

Manque de moyens. Lundi matin, cinq élus de Seine-Saint-Denis, dont la maire communiste d'Aubervilliers Meriem Derkaoui, ont demandé lors d'une conférence de presse que l'"égalité républicaine" soit respectée dans le département, avec un nombre de policiers nationaux concordant avec le nombre d'habitants. "Nous ne sommes pas traités à égalité à proportion des populations que nous avons à charge", a déclaré Meriem Derkaoui, estimant que sa commune devrait compter sur au minimum 300 policiers, contre "150" actuellement.