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Aisne : une pétition pour réclamer une zone de non-chasse autour d'une école dépasse les 90.000 signatures

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
pétition biche crédit : Capture d'écran mesopinions.com - 1280
La pétition lancée par une militante de la cause animale a atteint 94.000 signatures en quelques jours. © Capture d'écran mesopinions.com

Une pétition en ligne lancée pour réclamer une zone de non-chasse autour d'une école de l'Aisne approche les 94.000 signatures en une semaine. Elle a été mise en ligne après qu'une biche blessée a été achevée au couteau par des chasseurs à proximité d'une école.

Une militante pour les droits des animaux à Laon, dans l'Aisne, a lancé une pétition en ligne pour réclamer l'établissement d'une zone de non-chasse autour d'une école de Saint-Gobain. Celle-ci approche les 94.000 signatures en une semaine, rapporte La Voix du Nord

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Une biche achevée sous les yeux d'enfants. Cette pétition fait suite a un épisode de chasse qui a choqué. Le 1er février, des chasseurs ont égorgé, sous les yeux des élèves d'une école de Saint-Gobain, une biche sur laquelle ils avaient tiré. Après avoir entendu deux coups de feu, le professeur de la classe de CM2 est sorti prévenir les chasseurs qu'ils se trouvaient à proximité d'une école. La bête a été achevée au couteau, a raconté l'enseignant à L'Aisne nouvelle . Les chasseurs affirment de leur côté que la biche blessée se trouvait "à plus de 150 mètres" de l'établissement. La scène a bouleversé enfants et parents. "En entendant les coups de feu, une fille s’est par exemple réfugiée sous une table", a encore confié le professeur. L'école a réclamé la création d'une zone de non-chasse à l'inspection académique. 

Une pétition qui a recueilli de nombreuses signatures. De son côté, la pétition en ligne lancée mercredi dernier sur mesopinions.com demande "une sanction exemplaire pour le(s) chasseur(s) ayant assassiné une biche" et dénonce une "atteinte à l'intégrité psychologique de certains élèves" et "mise en danger potentielle de l'intégrité physique des enfants". Cette pétition doit être envoyée au procureur de la République.

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