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avec AFP , modifié à
Le réfugié syrien qui a poignardé six personnes dans un parc d'Annecy a été mis en examen pour "tentatives d'assassinat" et "rébellion avec arme" et placé en détention provisoire, a indiqué la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis. Elle a ajouté que le pronostic vital n'est "plus engagé" pour les victimes.

Le réfugié syrien a été mis en examen notamment pour "tentatives d'assassinat" sur six personnes dont le pronostic vital n'est plus engagé et a été placé en détention provisoire, a indiqué samedi la procureure d'Annecy Line Bonnet. Abdalmasih H. n'a "pas souhaité s'exprimer" devant les deux magistrats instructeurs et avait auparavant "refusé" de le faire "tout au long de sa garde à vue" de 48 heures, a ajouté en conférence de presse la procureure, sans donner plus de précisions. L'assaillant a été aussi mis en examen pour "rébellion avec armes".

Les victimes n'ont plus leur pronostic vital engagé

Après deux expertises psychiatriques, l'état d'Abdalmasih H. a été jugé "compatible avec la garde à vue". "Le médecin psychiatre a relevé l'absence d'éléments délirants francs", a-t-elle ajouté, avant de nuancer : "il est toutefois prématuré de se prononcer sur une présence ou absence de pathologies psychiatrique à ce stade".

Quant aux six victimes, dont quatre très jeunes enfants, touchées par les coups de couteau du réfugié dans un parc à Annecy jeudi, dont cinq avaient été hospitalisées dans un état grave, leur pronostic vital n'est désormais plus engagé, a précisé la procureure.

Depuis son interpellation, l'assaillant âgé de 31 ans n'a donné aucune explication et fait "obstruction à la garde à vue", notamment en se "roulant par terre". Il est en outre "totalement mutique", ont indiqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.