Attaques de Paris: trois kamikazes français désormais identifiés

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Guillaume Biet avec B.W , modifié à
Trois kamikazes - trois hommes morts dans la nuit de vendredi à samedi - sont désormais formellement identifiés. Il s'agit de ressortissants français.

Trois kamikazes - trois hommes morts dans la nuit de vendredi à samedi - sont désormais formellement identifiés. Il s'agit de ressortissants français.

Trois Français dont deux vivaient en Belgique. Il y a d'abord l'homme qui a été identifié dès samedi comme étant Ismaël Mostefaï, 29 ans, mort dans l'assaut du Bataclan. Cet homme était originaire de Courcouronnes, dans l’Essonne et habitait près de Chartres.

D'après les informations d'Europe 1, deux autres kamikazes français ont également été identifiés : celui qui s'est fait exploser dans un café du boulevard Voltaire, ainsi que l'un de ceux qui s'est fait exploser autour du Stade de France. Ces deux terroristes français résidaient en Belgique. S'ils étaient tous les deux connus des autorités belges, ils étaient inconnus des services français.

Trois frères impliqués. On a également appris que trois frères sont impliqués dans ces attaques terroristes.

Le premier est le kamikaze français qui s'est fait exploser dans le café du boulevard Volaire. Selon nos informations, c'est lui qui avait loué en Belgique l'une des voitures des terroristes, la Seat Leon avec laquelle les assassins ont fait la tournée meurtrière de trois cafés et restaurants parisiens, faisant 39 morts.

Le deuxième frère, lui, a été arrêté en Belgique. Il a été placé en garde à vue.

Quant au troisième frère, il reste pour l'instant introuvable. On ne sait toujours pas s'il faisait partie du commando et s'il a trouvé la mort dans l'une des attaques ou s'il a pris la fuite, auquel cas il serait toujours dans la nature.

 

Des terroristes français épaulés par des Belges. En tout cas, le schéma qui semble se confirmer est le suivant : des attaques perpétrées par une équipe de terroristes Français, épaulés par des complices Belges, comme l'a confirmé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

Des terroristes en fuite. Dimanche matin, à Montreuil, la deuxième voiture des terroristes, une Seat Leon, de couleur noire qui était activement recherchée, a été retrouvée en banlieue parisienne, dans une petite rue de Montreuil. Cette voiture a été abandonnée là par les assassins à moins de  cinq kilomètres de leur dernier carnage : la fusillade de la rue de Charonne qui a fait 19 morts. A l'intérieur de cette voiture, les enquêteurs ont découvert trois fusils d'assaut Kalachnikov. Les experts vont maintenant faire des comparaisons balistiques pour savoir si ce sont bien les trois armes qui ont servi à commettre les attentats. Et puis surtout, ces armes et cette voiture devraient pouvoir parler grâce aux prélèvements ADN, les enquêteurs vont tenter de savoir qui les a manipulé et qui était à bord de la voiture.

En tout cas, cela signifie qu'après les fusillades meurtrières, le groupe de terroristes a quitté la capitale en direction de la banlieue Est de Paris. Et cela signifie aussi que les assassins ont changé de voiture et qu’ils ont poursuivi leur fuite. Peut-être vers la Belgique.

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