Deux hommes, interpellés lundi, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.
"Soutiens logistiques". "Ils ont été placés en garde à vue alors que les enquêteurs cherchent à déterminer si le Tunisien Mohamed Lahouaiej Bouhlel a pu bénéficier de soutiens logistiques", a précisé cette source.
Déjà des mises en examen. Quatre hommes et une femme, tous inconnus des services antiterroristes, ont été mis en examen jeudi soir et placés en détention provisoire dans le cadre de cette enquête.
Les investigations ont montré que l'acte de Lahouaiej Bouhlel avait été "mûri" pendant plusieurs mois et qu'il avait bénéficié de "complicités" et de "soutiens", a affirmé jeudi dernier le procureur de Paris, François Molins. Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. ont été mis en examen pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". Ramzi A. est poursuivi pour "infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste", comme un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z, soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel Lahouaiej Bouhlel a tiré sur des policiers avant d'être abattu.