Lundi, un homme a été interpellé à Toulouse, puis mis en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, le 26 juillet dernier, a appris mercredi Europe 1, confirmant une information de BFMTV. Sa garde à vue peut durer quatre jours.
Un jeune homme de 21 ans. Selon les informations d'Europe 1, ce jeune homme n'était pas connu des services de renseignements. Né le 17 août 1994, il aurait été en contact téléphonique avec les deux assaillants de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dont l'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique. Le jeune suspect avait réalisé un aller-retour entre Toulouse et la ville de Seine-Maritime dans les jours précédant les faits. Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer son degré d'implication dans l'attentat qui a coûté la vie au père Jacques Hamel et s'il connaissait, ou non, du projet des deux agresseurs.
Le 26 juillet dernier, Adel K. et Abdel Malik P., tous deux âgés de 19 ans, avaient pris en otage cinq personnes et tué le prêtre en pleine messe, avant d'être abattus par la police. Les deux jeunes hommes, qui vivaient à 700 kilomètres de distance, avaient fait connaissance quelques jours avant leur passage à l'acte via la messagerie cryptée Telegram.
Un autre homme écroué. Dans cette affaire, un cousin d'Abdel Malik P., Farid K., a été mis en examen et écroué le 31 juillet. Né à Nancy, cet homme âgé de 30 ans "avait parfaitement connaissance, si ce n'est du lieu et du jour précis, de l'imminence d'un projet d'action violente de son cousin", selon le parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire, confiée à des juges antiterroristes. Plusieurs autres personnes, dont les noms sont apparus dans d'autres enquêtes, intéressent aussi à divers degrés les enquêteurs ou ont été mises en examen.