Un homme est mort, décapité dans un attentat commis vendredi matin contre une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), par un ou des assaillants brandissant un drapeau islamiste. Un homme a été arrêté puis identifié, a annonce lé président de la République. Jean-Pierre Barbier, président du Conseil général de l'Isère, se rend actuellement sur place. Il a répondu aux questions d'Europe 1.
Mise à jour le 26/06. L'auteur présumé de l'attentat, Yassin Salhi, n'était pas accompagné d'un complice lors de son attaque, selon les éléments recueillis à ce stade, a indiqué vendredi le procureur de Paris, précisant qu'il avait été suivi par les services de renseignement jusqu'en 2014.
"Trouver des solutions pour protéger l'ensemble des sites". Interrogé sur la vulnérabilité du site et le caractère sensible de cette usine de gaz industriel, qui produit des bonbonnes industrielles, Jean-Pierre Barbier estime qu'il "ne faut pas stigmatiser ce site plus qu'un autre. Tous ces sites sont malheureusement des cibles potentielles et sont vulnérables parce que la protection est compliquée. Cet attentat nous démontre la nécessité de trouver des solutions pour protéger l'ensemble des sites du département de l'Isère et du territoire national.
"Je suis, comme tout le monde, horrifié". Alors que Manuel Valls a annoncé une vigilance renforcée sur les sites sensibles en Rhône-Alpes, Jean-Pierre Barbier "n'a pas d'information particulière sur la protection de Saint-Quentin Fallavier". Mais le président du Conseil général estime qu'il convient de "se poser un certain nombre de questions sur notre attitude à avoir face à ce terrorisme qui nous frappe maintenant très régulièrement sur le sol national".
Pour lui, "on est malheureusement devant le but poursuivi par les terroristes, qui est de terroriser, et cette mise en scène en est l'effroyable conséquence. Je suis, comme tout le monde, horrifié mais à chaque fois, dans ce genre de situation, je crois que nous devons conserver tout notre sang-froid et protéger l'ensemble de nos sites." François Hollande a annoncé depuis Bruxelles que la sécurité avait été renforcée sur les sites de la région.