Selon les médias belges, le comité P., organe de contrôle des fonctionnaires de la police belge, enquête afin de comprendre pourquoi des alertes au sujet du comportement de Bilal Hadfi n'ont pas été transmises à la justice.
Des positions radicales. Avant de se rendre en Syrie, Bilal Hadfi, un des trois kamikazes présents au Stade de France pendant les attentats du 13 novembre, fréquentait l'école Annessens-Funck à Bruxelles. Des documents consultés par des médias belges indiquent que les professeurs et la direction de l'établissement exprimaient leur inquiétude au sujet du comportement de Bilal Hadfi. Le jeune homme se faisait remarquer pour ses prises de positions radicales. Il avait notamment célébré les attentats menés contre Charlie Hebdo en janvier 2015.
Des alertes sans suites. Selon les informations des médias belges, les alertes de l'établissement pour prévenir les autorités se sont à chaque fois soldées par des échecs. Le directeur de l'école aurait pourtant prévenu les autorités du départ de Bilal Hadfi pour la Syrie, dès le 27 avril. L'école aurait même réalisé un dossier au sujet de l'élève.