Si le petit Emile a disparu lors d’une réunion de famille dans les Alpes-de-Haute-Provence, il vivait à l’année dans cette petite commune de 6.000 habitants située près d’Aubagne. Dans l’église, quelques bouquets de fleurs ont été déposés. Sur l’un d’eux est attaché un carton en forme de cœur avec écrit "Emile repose en paix".
Un hommage sera rendu si la famille l’accepte
Les premiers hommages sont présents. Une messe sera-t-elle célébrée en mémoire du petit garçon ? Le prêtre de la paroisse refuse d’y répondre. À l’extérieur, sur la place de la mairie, un groupe de femmes discute. Emile est dans toutes les pensées. "Moi ça me touche", commente l’une d’elles, qui était à l’école avec le grand-père d’Emile. "Vous vous rendez compte, c’est un enfant du village. C’est lourd ! On pense au petit. Voir un petit garçon comme ça, ça fait de la peine".
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Dans le village, beaucoup fuient les micros. L’affaire provoque un malaise certain, de la colère également. Les habitants, à l’image de ce père de famille, veulent savoir ce qui est arrivé au petit garçon : "Il faut tout savoir maintenant, ça dure depuis trop longtemps. Faut que ça s’arrête ! Moi ça me touche énormément. Un gamin comme lui, il a le droit de vivre. Ça me révolte tout ça !". Un hommage pourrait être rendu au petit Emile, selon le maire de la commune, qui assure qu’il ne fera rien sans l’aval de la famille.