Classée sans suite fin juin, l'affaire PPDA connaît une nouvelle étape judiciaire
Classée sans suite fin juin, l'affaire PPDA connaît une nouvelle étape judiciaire. L'écrivain Florence Porcel a porté plainte avec constitution de partie civile pour viol contre Patrick Poivre d'Arvor afin d'obtenir la saisie d'un juge d'instruction, ouvrant ainsi la voie à l'ouverture d'une nouvelle enquête. Sa première plainte contre Patrick Poivre D'Arvor, qui a nié ces accusations, avait été déposée en février puis classée sans suite fin juin par le parquet de Nanterre pour "insuffisance de preuves".
Classée sans suite fin juin, l'affaire PPDA connaît une nouvelle étape judiciaire. L'écrivain Florence Porcel a porté plainte avec constitution de partie civile pour viol contre Patrick Poivre d'Arvor afin d'obtenir la saisie d'un juge d'instruction, ouvrant ainsi la voie à l'ouverture d'une nouvelle enquête. Elle accuse l'ex-présentateur star du journal télévisé de TF1 de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. Sa première plainte contre Patrick Poivre D'Arvor, qui a nié ces accusations, avait été déposée en février puis classée sans suite fin juin par le parquet de Nanterre pour "insuffisance de preuves".
Après un classement sans suite par des magistrats du parquet, un plaignant peut se constituer partie civile afin de provoquer la saisine d'un juge pour enquêter de nouveau sur les faits reprochés. La nouvelle plainte de Florence Porcel, déposée récemment à Nanterre permet ainsi la désignation quasi-automatique d'un juge d'instruction, sous réserve que soit versée une consignation, une somme destinée à couvrir l'amende en cas de dénonciation abusive. Contactés, les avocats de Mme Porcel ont indiqué ne pas souhaiter commenter. L'avocate de PPDA, Jacqueline Laffont, n'était pas joignable dans l'immédiat.
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"Insuffisance de preuves"
L'affaire PPDA avait éclaté en février, avec le dépôt de la première plainte de Florence Porcel. Une enquête préliminaire de quatre mois avait ensuite été menée par le parquet de Nanterre. Au total, vingt-trois femmes avaient témoigné, dont neuf avaient choisi de porter plainte pour viol, agressions sexuelles ou harcèlement sexuel. La majorité des faits reprochés étaient prescrits, ce qui avait entraîné le classement sans suite de l'enquête. Les faits avancés par Mme Porcel n'étaient en revanche pas prescrits. Ils avaient été classés pour "insuffisance de preuves".