Une après-midi d'angoisse en plein cœur de Paris. Un homme menaçant de faire exploser sa ceinture d'explosifs s'est introduit dans le consulat d'Iran. Il s'est rendu après plusieurs heures de négociations avec la brigade de recherche et d'intervention (BRI). Les grenades étaient finalement factices. Et ce n'est pas la première fois que l'homme tente de s'en prendre au consulat.
Il voulait "venger son frère"
Il s'agit de Nicolas K-M, un franco-iranien d'une soixantaine d'années. Né à Téhéran, il rejoint la France en 1979 pour y poursuivre un cursus universitaire à Paris. En réalité, l'individu était déjà connu des services de police depuis septembre dernier, après avoir provoqué un incendie devant le consulat d'Iran en mettant le feu à des pneus de voiture. Il avait alors été condamné à huit mois de prison avec sursis, doublée d'une interdiction de paraître dans le 16ᵉ arrondissement.
Son jugement en appel était attendu lundi prochain. On ne sait pas, à ce stade, s'il y a un lien entre l'incident de ce vendredi et l'attente de son jugement. Lui a déclaré vouloir venger son frère lorsqu'il a pénétré dans le bâtiment dans l'après-midi. Muni d'un gilet explosif factice et d'une fausse grenade, l'individu qui a été interpellé après une négociation avec la mairie est actuellement en garde à vue. Il doit désormais être interrogé pour expliquer les motifs de son geste qui restent encore flous pour le moment.