Des milliers d'euros contre des vidéos intimes. C'est la demande de rançon orchestrée par un cybercriminel qui dit détenir des vidéos explicites d'Aya Nakamura, volées lors d'un cambriolage fin décembre. La chanteuse franco-malienne, connue pour sa musique "Djadja", a annoncé déposer plainte. D'après le JDD, elle aurait reçu des appels anonymes lui demandant de verser 250.000 euros pour éviter la diffusion de ces vidéos intimes. D'après Frans Imbert-Vier, directeur d'une entreprise de cybersécurité, ce type de menaces n'a fait que s'amplifier ces dernières années.
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Des attaques de plus en plus fréquentes
"Avant, on volait un ordinateur ou une tablette pour le revendre parce que ça avait une valeur marchande. Maintenant, on vole une tablette pour aller regarder ce qu'il y a dedans et monnayer les informations qu'elle pourrait contenir", détaille le spécialiste.
"Il y a une professionnalisation de ce secteur qui aujourd'hui, a profité de l'opportunité de saisir des informations sensibles et voir comment ils pourraient la monnayer, soit par l'effet d'un chantage, soit par l'effet d'une vente directe, au même titre qu'une entreprise peut se faire voler sa base de données pour être vendue sur le marché de la cybercriminalité", ajoute-t-il.
Avec le développement d'algorithmes de plus en plus intelligents, Frans Imbert-Vier suspecte que ce genre d'attaques sera de plus en plus fréquent. Il est donc pertinent pour des entreprises et des célébrités de sécuriser leurs données pour être sûr que même en cas de vol, il sera possible d'avoir accès à l'information ou d'avoir la possibilité de la détruire à distance.