Depuis le 1er janvier, ils sillonnent les rues de Paris pour contrôler le stationnement payant. En quelques jours seulement, deux chauffeurs verbalisateurs ont été contrôlés positifs au cannabis au volant de leur voiture.
Deux interpellations en deux jours. Un premier homme, qui conduisait sans ceinture de sécurité, a été interpellé par la police mercredi, rapporte Le Parisien. Pire, son assurance n'était pas valide, il n'avait pas de carte grise… Et était sous l'emprise de cannabis. Une policière a également porté plainte contre lui après des propos sexistes tenus à son encontre lors de sa garde à vue. Le lendemain, un autre chauffeur verbalisateur de la société privée Streeteo a été interpellé, relate BFMTV. Cette fois, l'homme n'avait même pas de permis. Après avoir présenté une fausse identité aux policiers, il s'est là aussi avéré qu'il avait consommé du cannabis.
L'UNSA-Police demande des explications. Suite à ces deux affaires, l'UNSA-Police a dénoncé des méthodes de recrutement laxistes. Le syndicat demande des comptes à la mairie de Paris, notamment quant à l'attribution du marché. Joint par franceinfo, la société assure de son côté "désavouer totalement le comportement des deux agents de contrôle interpellés" et "prendra les mesures disciplinaires appropriées ainsi que d’éventuelles poursuites judiciaires." Streeteo annonce enfin son intention de "renforcer ses formations, son action de sensibilisation, ainsi que son règlement interne."
Stationnement Paris : @UNSAPOLICE s’interroge sur la validité des procédures établies par deux agents de la Société « Streeteo », délinquants routiers sous l’emprise du cannabis... pic.twitter.com/4WULwIcrlG
— UNSA POLICE (@UNSAPOLICE) 12 janvier 2018