"A priori, il n’y aurait qu’un seul individu concerné" par l’attaque du commissariat du 18e arrondissement de Paris, a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, jeudi midi sur Europe 1. "Mais il a pu agir avec des complicités", a-t-il aussitôt mis en garde, n’écartant pas la possibilité d’autres personnes impliquées. Jeudi à 11h30, un homme qui tentait d'agresser des policiers, avec un couteau de type feuille de boucher, a été abattu.
Tué par les tirs de riposte des policiers. Toujours selon le ministère de l’Intérieur, "l’homme a tenté de s’en prendre à des fonctionnaires de police, à l’accueil du commissariat, avec un couteau". Les policiers ont alors riposté par des tirs, touchant l’individu et "permettant de le neutraliser", a souligné le porte-parole.
"Les démineurs de la préfecture de police étaient sur place, si jamais il était nécessaire de désactiver un dispositif", a indiqué le porte-parole alors que l'individu pourrait être porteur d'un dispositif ressemblant "à une ceinture d’explosifs". En réalité, l'objet était factice et ne contenait aucun explosif, a indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins.