L'incendie survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso "seuil haut", est éteint, a indiqué vendredi Benoît Lemaire le directeur de cabinet du préfet de Normandie.
"Le feu est éteint", a confirmé Chris Chislard, porte-parole des pompiers de Seine-maritime sur France Bleu Seine-maritime/Eure. "Nous maintenons les effectifs sur les lieux afin de poursuivre le refroidissement de l'ensemble des fûts sur site", a-t-il ajouté, précisant qu'"il reste quelques points chauds". Ce sont au total plus de 200 pompiers qui ont été mobilisés jeudi.
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, avait donné lieu à un panache de 22 km de fumée noire de long au dessus de l'agglomération, selon la préfecture. Des hydrocarbures et des additifs d'huile de moteur, ont brûlé sur place selon la préfecture.
Le panache n'a pas présenté de toxicité aigüe
Une légère fumée blanche émane encore de l'usine et une "odeur désagréable" persiste, liée au fait que des hydrocarbures ont brûlé, a confirmé le porte-parole des pompiers de Seine-maritime à la radio.
Selon la préfecture, le panache n'a pas présenté de toxicité aigüe. Le plan Polmar a été déployé jeudi pour écarter une pollution de la Seine qui n'a pas été observée pour le moment.
Créée en 1954 sur les bords de Seine, l'usine Lubrizol, où travaillent environ 400 employés, fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industrielles. L'usine appartient au groupe de chimie américain Lubrizol Corporation, lui-même propriété de Berkshire Hathaway, la holding du milliardaire et célèbre investisseur américain Warren Buffett.