Un homme de 33 ans a été abattu mardi soir, à Allauch, un commune résidentielle située aux portes de Marseille, selon les informations recueillies par Europe 1.
La thèse du règlement de compte privilégiée. Une vingtaine de douilles de gros calibre ont été retrouvées sur place. La thèse du règlement de compte est privilégiée.
"C'était quelqu'un qui compte" dans les trafics de drogue. L'homme, qui a été tué vers 21 heures en bas d'un résidence sur un boulevard d'Allauch, est l'un des membres de la famille Remadnia, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. "C'était quelqu'un qui compte" dans les trafics de drogue qui gangrènent certaines cités marseillaises, a décrit une source policière. Sa famille, les Remadnia, compte plusieurs membres suspectés d'être à la tête de l'un des clans qui tentent, par la violence, de contrôler les trafics de drogue marseillais.
Lutte sanglante. Ce clan est engagé, selon les enquêteurs spécialisés, dans une lutte sanglante avec un clan rival, proche des familles Berrebouh et des Tir, une rivalité née autour du contrôle du trafic de drogue dans la cité Font-Vert. Ces dernières années, ces conflits commerciaux armés ont viré à la vendetta, un meurtre appelant une vengeance : l'opposition entre ces deux clans sont à l'origine d'une partie notable des règlements de compte qui ont ensanglanté Marseille ces dernières années, considèrent les enquêteurs.
Un autre membre de la famille Remadnia, Zakary, 23 ans, avait été abattu en juillet 2014 dans un règlement de comptes, alors qu'il se trouvait au guidon de son scooter. La justice le suspectait alors de diriger l'un des plans de vente de stupéfiants de la cité Font-Vert et d'être lui même auteur de plusieurs règlements de comptes.