Les faits remontent à la nuit du 24 au 25 juin 2022. Un groupe d’individus armés, les visages masqués, imitant des cris de singe et scandant des slogans à caractère raciste ponctués de saluts nazis et anti-LFI avaient, selon des victimes et des témoins, agressé des riverains dans le quartier Saint-Michel de Bordeaux.
Les personnes impliquées identifiées plusieurs mois après les faits
Les enquêteurs de la sureté départementale sont parvenus, plusieurs mois après les faits à identifier les personnes impliquées. Selon les informations recueillies par Europe 1, huit suspects ont été interpellés ce mercredi et placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’appartenir au groupuscule "Bordeaux Nationaliste", un mouvement décrit par les autorités comme d’extrême droite et qui a été dissous le 1er février dernier par Gérald Darmanin.
Au cours des perquisitions, des gazeuses lacrymogènes, des masques, une batte de baseball, des drapeaux et de la littérature de l’extrême droite radicale ont été retrouvés.
Au cours de leur garde à vue, les suspects, âgés de 19 à 38 ans, la plupart connus des services de police, ont nié les agressions, soutenant, malgré les images de vidéosurveillance, qu’ils avaient voulu porter secours à un couple qui avait été agressé.