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Jean-Baptiste Marty / Crédits photo : MIGUEL MEDINA / AFP , modifié à
Quelques jours après l’incendie rue de Charonne qui a fait trois morts à Paris, les zones d’ombre persistent. Selon les informations d’Europe 1, un journal, imbibé d’essence, est à l’origine du départ de feu. Un incendie volontaire qui relance l’enquête, requalifiée depuis mardi en "destruction volontaire par moyen incendiaire et homicide volontaire".

S’agit-il d’un double meurtre camouflé ? Deux jours après l’incendie de la rue de Charonne à Paris, dans lequel trois personnes ont perdu la vie, l’enquête progresse, mais le mystère s’épaissit. Selon les informations d’Europe 1, l’origine de l’incendie est volontaire. 

Deux personnes tuées par balle 

Un journal, imbibé d’essence, a été retrouvé dans une pièce de l’appartement calciné, accréditant la thèse d’un acte criminel. Une piste qui va dans le sens de cet autre mystère : sur les trois morts, deux ont été calcinés dans le foyer. Et les premières expertises sont formelles : ils sont morts d’une balle dans la tête, avant l’incendie. Leurs poumons sont également intacts. Une thèse confirmée par le témoignage de riverains qui déclarent avoir entendu des détonations avant le départ du feu.

Plusieurs identités retrouvées

Autre mystère, la troisième victime a été retrouvée en possession de papiers avec plusieurs identités. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle s’est défenestrée après avoir tenté d’échapper aux flammes.

Selon les informations d’Europe 1, les trois victimes, dont l’identité reste à confirmer, sont toutes d’origine Afghanes. Un aspect troublant qui pourrait ainsi s’apparenter à un règlement de compte communautaire. Le mystère autour de cet incendie reste donc entier pour la brigade criminelle, service désormais en charge de l’enquête.