Il s’était fait connaître avec une épreuve organisée l’été dernier au sein de la prison de Fresnes, ce qui avait déclenché une vive polémique. Selon les informations recueillies par Europe 1, Djibril Dramé, surnommé le "Denis Brogniart des cités", a été interpellé jeudi peu avant midi et placé en garde à vue.
Le Youtubeur, créateur de "Kohlantess", des épreuves inter-quartiers parodiant le célèbre jeu de télévision diffusé sur TF1, avait organisé une nouvelle rencontre le 8 janvier dernier à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Comme l’avait rapporté le site Actu.fr, la mairie avait déposé plainte contre X pour "occupation illégale du domaine publique" et "manifestation non déclarée".
Dégradations des pelouses
Le tournage qui rassemblait une centaine de personnes sur la voie publique, a duré une bonne partie de l’après-midi. Feux d’artifice, voitures qui jouent au foot, course de la mort… Des riverains s’étaient plaints, notamment des dégradations liées à la présence de véhicules sur les pelouses du quartier comme on peut le voir sur une vidéo tournée par un riverain.
Après la zonzon de Fresnes, nouvel épisode de Kohlantess, le Koh-Lanta des cités, cette fois à Mantes-la-Jolie. Evénement non déclaré et illégal, mais la police laisse faire malgré les plaintes des riverains. Sinon, c'est moi ou on n'entend pas que "7-8" à la fin des vidéos snap? pic.twitter.com/wNFyrIzQBV
— Jean-Robert (@Jean_Robert_29) January 9, 2023
Djibril Dramé a été interpellé pour "occupation du domaine public routier non autorisé, non conforme à sa destination", "organisation d’une manifestation sur voie publique sans autorisation", et "dégradation du bien d’autrui commise en réunion". Le parquet de Versailles n’était dans l’immédiat pas joignable pour préciser les suites judiciaires dont il aurait pu faire l’objet.
Selon une source judiciaire, il a été déféré ce vendredi devant la justice pour une convocation par procès-verbal devant le tribunal le 29 juin prochain. Des faits "d’organisation illicite de manifestation" ont été retenus à son encontre. Le parquet a requis auprès du juge des libertés et de la détention son placement sous contrôle judiciaire.