C'est un marathon judiciaire éprouvant pour la famille d’Aurélie Fouquet. Le procès des meurtriers présumés de la policière municipale, tuée par une bande de braqueurs en 2010, s’est ouvert mardi devant la Cour d’assises de Paris, en présence de la famille de la victime. "Nous espérons que nous pourrons obtenir le nom de l’assassin de notre fille", a déclaré Elisabeth Fouquet, la mère d’Aurélie, au micro d’Europe 1, mardi soir.
"Nous ne pourrons pas avancer sans cela". "C’est important pour nous, la famille et son petit garçon. Nous avons besoin de connaître la fin de l’histoire. Nous ne pourrons pas continuer à avancer sans cela", a poursuivi Elisabeth Fouquet. La mère de la policière, qui a vécu une première journée "très éprouvante", a malgré tout tenu à être présente pour affronter les meurtriers présumés de sa fille.
Redouane Faïd, "arrogant" et "désinvolte". "Il n’y en a qu’un qui soutient notre regard (Redouane Faïd, un des prévenus, ndlr). Je l’ai trouvé très arrogant. Il est arrivé dans le box très décontracté. Ce qui nous a choqués, c’est de faire face à une personne aussi désinvolte", a conclu Elisabeth Fouquet.
Six ans après le meurtre, neuf hommes sont jugés, dont l'un en son absence, Olivier Tracoulat qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis sa cavale.