«Marseille antisioniste» : indignation après un tag géant sur la façade d'un immeuble de la cité phocéenne
Un drapeau palestinien et une inscription massive proclamant "Marseille, antisioniste" ont été découverts sur la façade d'un immeuble de 12 étages, situé sur un boulevard très fréquenté de la cité phocéenne. Le tag, visible de loin, suscite l'indignation des riverains et de la classe politique.
À Marseille, un drapeau palestinien et une immense inscription "Marseille, antisioniste" ont été tagués sur la façade d'un immeuble situé sur un boulevard très passant. La classe politique et les riverains ce jeudi sont indignés, notamment pour les habitants du quartier qui sont choqués par ce tag géant qui est allé sur les 12 étages de la façade de l'immeuble, situé non loin de l'hôpital de la Timone..
"Je trouve l'inscription odieuse. Marseille n'est pas antisioniste. D'ailleurs ce mot est déguisé pour signifier antisémite. Donc, je trouve ça inadmissible. Surtout le jour où on rapatrie les corps d'innocents en terre d'Israël. Ça me choque énormément et j'ai beaucoup de peine", regrette une riveraine.
Une plainte déposée par le Crif
L'indignation est également présente chez les étudiants de la faculté de médecine qui est située juste en face. La présidente du Crif Marseille-Provence de son côté, Fabienne Bendayan, s'interroge sur la manière dont ce tag a pu être réalisé sur une façade aussi haute et sans le moindre balcon pour escalader.
"Il s 'agit d 'un immeuble de 12 étages, donc on est particulièrement surpris de constater que les auteurs de ces tags aient pu réaliser leur œuvre en toute sérénité sans être interpellés au moment de leurs agissements."
"Le scénario qui paraît le plus probable serait que les auteurs aient loué une nacelle et qu'avec cette nacelle, ils aient pu réaliser ces inscriptions. On est particulièrement surpris que les auteurs de ces tags aient pu réaliser leur œuvre en toute sérénité", confie-t-elle à Europe 1.
Elle a annoncé, ce jeudi midi, déposer plainte. Le préfet de police de son côté a saisi le procureur et la mairie de Marseille a mobilisé ces unités anti-tag pour effacer ces inscriptions au plus vite.