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Piqûres en boites de nuit : une enquête ouverte en Dordogne

Europe 1 avec AFP . 1 min
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Deux personnes estiment avoir été piquées en boite de nuit en Dordogne. © CLAUDIO SANTANA / AFP

Deux personnes ont déposé plainte, s'estimant victimes de piqûres dans des établissements de nuit de Périgueux (Dordogne) et une enquête pour "administration de substances nuisibles a été ouverte". Le nombre de personnes piquées se multiplient en France ces derniers jours après des cas constatés à Grenoble et au Printemps de Bourges.

Deux personnes ont déposé plainte, s'estimant victimes de piqûres dans des établissements de nuit de Périgueux (Dordogne) et une enquête pour "administration de substances nuisibles a été ouverte", a appris l'AFP dimanche auprès de parquet. Deux hommes, âgées de 18 et 24 ans, affirment avoir été "piqués" lors d'une sortie dans des établissements de nuit de la ville le samedi 9 avril, a indiqué la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar.

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Aucune trace de stupéfiant retrouvé

Selon Solène Belaouar, les deux hommes, qui n'ont pas ressenti de piqûre durant la soirée, se sont sentis "très fatigués" la nuit et les jours suivants, et après des "suggestions" venant d'amis informés de cas similaires médiatisés ailleurs en France, ont découvert deux traces de piqûres sur la cuisse pour l'un et l'abdomen pour l'autre, les décidant à déposer plainte trois jours après les faits.

Aucune trace de stupéfiant n'a été retrouvée lors des premières analyses toxicologiques, a indiqué le parquet qui appelle les personnes suspectant des piqûres au cours d'une soirée "à se rendre immédiatement au centre hospitalier le plus proche" et à "ne pas céder à la psychose tout en restant vigilants".

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Des cas recensés dans plusieurs villes

Des cas semblables de piqûres ont été signalés samedi lors de concerts au Printemps de Bourges et dernièrement dans des discothèques, notamment à Béziers, Grenoble ou Nantes.

À Nantes, 43 faits ont été portés à la connaissance des forces de l'ordre depuis la mi-février, selon le parquet. "Aucun dépistage n'a mis en évidence la présence de GHB (surnommé "la drogue du violeur", ndlr) ou autres substances toxiques", a indiqué le procureur Renaud Gaudeul à l'AFP vendredi, qui a précisé qu'aucun suspect n'avait été interpellé.

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