La justice antiterroriste s'est saisie de l'enquête sur l'attaque menée vendredi à Rambouillet, près de Paris, où un homme a égorgé une fonctionnaire de police dans l'entrée d'un commissariat avant d'être abattu. Le Pnat a ouvert "une enquête de flagrance des chefs d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste, confiée conjointement à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)".
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L'assaillant aurait crié "Allah Akbar"
Les faits se sont produits vers 14h20 dans le sas du commissariat, a précisé la source policière. L'agente administrative du secrétariat, âgée de 49 ans, rentrait de sa pause déjeuner quand l'assaillant lui a porté deux coups de couteau à la gorge, d'après les premiers éléments de l'enquête. La fonctionnaire, qui n'était pas armée, est décédée sur place, malgré l'intervention des pompiers.
L'assaillant a été touché par les tirs d'un seul policier, d'après une source policière. En arrêt cardio-respiratoire, il est décédé. Il s'agit d'un ressortissant tunisien de 36 ans, inconnu des services de police et des renseignements. Selon une source proche de l’enquête, il aurait crié "Allah Akbar". D'après les premiers éléments, il était arrivé en situation irrégulière en 2009 et avait été régularisé depuis, a indiqué une source policière.