Ce lundi, c'était l'ouverture du procès de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. Ce jour-là, un camion avait renversé des centaines de personnes sur la promenade des Anglais faisant 86 morts et 458 blessés. Comme le veut la procédure, les accusés ont, dès le début de l'audience, décliné leur identité. Trois hommes comparaissent dans un box vitré sécurisé tandis que les quatre autres accusés, parmi lesquels une femme, sont libres et assis sur un banc aux côtés de leur avocat.
Un dernier individu est en fuite, mais le président de la Cour spéciale a, dès le début de l'audience, indiqué qu'il se trouvait en prison en Tunisie. La Tunisie qui n'a d'ailleurs pas répondu pour le moment à la demande d'entraide judiciaire. L'homme sera donc jugé par défaut. Les accusés ne se sont pas expliqués sur les faits mais devraient prendre la parole mardi. Pour la plupart, ils sont assistés de traducteurs.
Une quarantaine de parties civiles à Paris
Le président leur a précisé que le droit français leur permettait de garder le silence mais quasiment tous ont répondu vouloir s'expliquer, vouloir répondre aux questions. L'un d'entre eux a tout de même demandé quelle option semblait la meilleure. Une réflexion qui, malgré la gravité des faits, a provoqué des rires dans la salle.
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Le reste de l'après-midi a ensuite été consacré aux constitution de partie civile. Un moment très technique et fastidieux en l'absence de nombreuses de ces parties civiles. Elles ne sont qu'une quarantaine à s'être rendue à Paris dans la salle des grands procès de la cour d'assise.