Une importante opération policière était en cours jeudi soir au niveau du boulevard du Général Delambre, à Argenteuil, dans le Val-d'Oise. Une perquisition de nuit a eu lieu dans un immeuble d'habitations, dans les appartements et parkings. Une équipe de déminage était également à l'oeuvre pour déterminer de la présence ou non d'explosifs.
Les trois infos à retenir :
- L'interpellation d'un individu a permis de déjouer un attentat en France "à un stade avancé", selon Bernard Cazeneuve
- Les perquisitions, qui étaient toujours en cours jeudi soir, ont permis la découverte d'explosifs
- "Aucun élément tangible" ne lie ce projet d'attentat à ceux de Paris et Bruxelles
Un attentat à un stade avancé déjoué. "Cette perquisition fait suite à une interpellation jeudi matin par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui a permis de mettre en échec une tentative d'attentat en France à un stade avancé", a indiqué Bernard Cazeneuve, jeudi soir. Le ministre de l'Intérieur a précisé que la personne interpellée est de nationalité française et appartient à un "réseau terroriste". "L'attentat a pu être déjoué grâce à une enquête de plusieurs semaines et à une coopération étroite entre services européens", a encore précisé le ministre. Une petite quantité d'explosifs, dont la nature n'a pas été précisée, a été retrouvée au domicile de l'homme interpellé, selon une source policière.
Pas de lien établi avec Paris et Bruxelles. "Aucun élément tangible ne lie ce projet avec les attentats de Paris et Bruxelles", a souligné Bernard Cazeneuve devant les journalistes.
Des perquisitions toujours en cours. Bernard Cazeneuve a indiqué que les perquisitions étaient toujours en cours, jeudi, dans la soirée. Il a appelé les journalistes présents sur place à respecter le périmètre de sécurité mis en place.
Des riverains bloqués. Plusieurs riverains ont été évacués et d'autres n'ont pas pu rentrer chez eux. "On a vu de nombreux camions de police arriver vers 17h30", a confié un riverain au Parisien. "La police nous a dit de rester chez nous sans donner plus d’explication. Des agents sont cagoulés. Vu le contexte, les gens ont peur."