Environ 20.000 euros. C'est l'amende requise par la procureure de Draguignan, Stéphanie Félix, à l'encontre de José, un artisan de 49 ans. L'homme a été condamné du délit d'importation en contrebande de 500 grammes de cocaïne, précise Var-matin.
"La poste de Sainte-Maxime sous surveillance". Tout commence en 2014. La DEA américaine, la brigade anti-drogue chez l'oncle Sam, avertit les forces de l'ordre françaises qu'un colis contenant de la cocaïne en provenance de Porto Belo, au Brésil, doit être livré dans la boîte postale de l'artisan, via les Etats-Unis. Le 19 juin 2014, les douanes mettent la poste de Sainte-Maxime sous surveillance. A peine le paquet entre ses mains, José est interpellé. Une fois ouvert, les douaniers découvrent 500 grammes de cocaïne dans des emballages de produits hyper protéinés. L'homme commence par nier les faits, mais un papier dans sa poche le trahi : il y était inscrit un numéro de téléphone et une adresse à...Porto Belo.
Un trafiquant brésilien. L'adresse mentionnée sur ce papier est familière, et pour cause : il s'agit du domicile de Da Silva Gomez, un trafiquant de cocaïne connu des agents de la DEA pour opérer au Brésil, mais également en Bolivie. Après enquête, il s'avère que José, qui est endetté, envoyait régulièrement de l'argent en Bolivie et au Brésil. Au vu de la qualité de la drogue, qui était d'une grande pureté, la procureure a requis contre José une amende de 20.000 euros correspondant à la valeur estimée de la drogue, ainsi qu'une peine de prison de quatre ans ferme. Le tribunal a fait assortir cette peine d'un mandat d'arrêt puisque l'artisan ne s'est pas présenté, jeudi, lors de son audience.