Alors que les logements classés G seront interdits à la location en 2025, suivi des logements F en 2028... Les propriétaires de passoires thermiques craignent de voir leur investissement locatif sortir du marché. Mais il est possible, sans trop d'efforts, de gagner deux lettres sur son DPE comme l'explique une analyse dévoilée la semaine dernière par Imodirect, une agence immobilière spécialisée dans la gestion locative. Pour y passer de G à E, par exemple, sur les 120 appartements d'une superficie moyenne de 26 m², il faut 2 ou 3 gestes.
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2.812 euros en moyenne par geste
Dans le détail, Imodirect estime que dans 47% des dossiers, il ne suffit que de 2 gestes pour gagner deux lettres, 24% n'en ont besoin que d'un, et 12% de trois. Les propriétaires qui réalisent des travaux pour que leur bien puisse rester sur le marché de la location engagent en moyenne 9.940 euros TTC et bénéficient d'aides à hauteur de 3.157 euros en moyenne. Dans le détail, le coût moyen d'un geste est de 4.121 euros... Montant qui redescend à 2.812 euros grâce à MaPrimeRénov' et les Certificats d'économie d'énergie (CEE).
Mais alors quels sont les travaux les plus plébiscités ? Pour Imodirect, le geste le plus courant reste la pose de robinets thermostatiques (59%) et de fenêtres double-vitrage (53%) puis l'isolation par l'intérieur (47%). En revanche, les propriétaires ne choisissent qu'à 6% d'isoler les combles et 18% ont recours à l'installation d'une VMC à double flux.