Immobilier : vendeurs et acheteurs n'arrivent (toujours) pas à se mettre d'accord...

4 agents sur 10 estiment que les prix de l'immobilier sont encore trop élevés
4 agents sur 10 estiment que les prix de l'immobilier sont encore trop élevés © Crédit photo : IGOR STEVANOVIC / SCIENCE PHOTO / IST / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP
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Albane Leprince
Malgré la baisse des taux d'intérêts observée depuis le début de l'année, le marché de l'immobilier peine toujours à reprendre... Les acheteurs ne sont pas encore de retour et le nombre de biens à vendre ne cesse d'augmenter selon l'Observatoire Interkab publié lundi dernier, explications...

La loi de l'offre et de la demande... Le marché de l'immobilier peine à repartir en ce premier semestre 2024 malgré la baisse des taux d'intérêts. En effet, selon l'Observatoire Interkab publié lundi dernier, les acheteurs se font désirer et les vendeurs sont, pour beaucoup, contraints de retirer leur bien du marché. Ainsi, alors que 40% des agents immobiliers indépendants estiment que les prix représentent le principal frein à la reprise, la diminution observée ces derniers mois est loin d'être suffisante. 

Les vendeurs affichent des prix déconnectés du marché

Fait rare, plus d'un agent immobilier sur deux constate un recul du nombre de vendeurs pour le deuxième trimestre 2024 car ces derniers préfèrent reporter leur projet immobilier plutôt que de vendre à des prix qu'ils jugent insatisfaisants tandis que pour les autres persistent à vouloir afficher des prix de vente déconnectés de la réalité du marché de l'immobilier. Les marges de négociations, elles, se stabilisent à -5,6% en moyenne mais deviennent plus importantes à Nantes (-7,9%) et Bordeaux (-6,8%). 

Par ailleurs, les agents immobiliers poursuivent leur travail en tentant de convaincre les vendeurs de baisser leurs prix et les aligner sur ceux du marché. Ainsi, sur les six derniers mois, plus de la moitié des professionnels assurent avoir réajusté les prix de vente entre deux et trois fois afin de conclure une vente car 47% d'entre eux déclarent que la majorité des acheteurs est en quête de bonnes affaires.