Et si "les amants de Pompéi" étaient un couple gay ? Les dernières analyses génétiques, dévoilées le 6 avril par le directeur des fouilles du site archéologique de Pompéi, Massimo Osanna, révèle que le couple, pétrifié à jamais par les cendres de l'éruption du Vésuve en l'an 79, seraient en fait deux hommes, peut-on lire dans le Courrier International.
Surnommés "les amants gays de Pompéi". Les traces d'ADN présentes dans les restes de dents et d'os ont également permis de déterminer l'âge des deux amants, 18 et 20 ans, qui n'appartenaient pas à la même famille. “On ne peut pas affirmer que ces deux personnages étaient amants", explique au Corriere del mezzogiorno Massimo Osanna, "Mais, compte tenu de leur position, on peut en faire l’hypothèse. Ils ont d’ailleurs déjà été surnommés "les amants gays de Pompéi".
"L'analyse a montré de manière 'mathématique' que le personnage âgé de 18 ans était de sexe masculin, tandis que l'autre, de 20 ans, l'est aussi avec 'une grande probabilité'", précise toutefois le journal. En fait, après deux mille ans, l'ADN se retrouve très abîmé, et ne peut donc fournir de certitude absolue. Même si, conclut le Corriere del mezzogiorno, "l'unique chose qui résiste au temps, c'est leur amour".
La piste d'une mère et sa fille. Ils avaient été découverts en 1922 dans la funeste ville archéologique. Dans l'Italie fasciste de Mussolini, c'était un des plus forts symboles de l'histoire de la ville : un couple passionné surpris par l'éruption. Mais cette hypothèse avait déjà été mise en doute par l'archéologue à l'origine de cette découverte, Vittorio Spinazzola, qui avait évoqué la possibilité qu'il s'agisse en fait d'une mère tentant de protéger sa fille, dans un acte désespéré.