Sous les cendres de Notre-Dame, les spécialistes de l'INRAP, l'Institut national de recherches archéologiques préventives, ont sondé la zone sous et autour de la cathédrale, découvrant alors de véritables trésors. 

Une série de découvertes

Ainsi, pendant cinq ans, Boris Robin et ses collègues archéologues ont fouillé chaque recoin de Notre-Dame en quête de trésors cachés. Une aventure parsemée de belles surprises : "On a trouvé beaucoup de choses sur les travaux de Viollet-le-Duc notamment. On a pu avoir des éléments en lien avec la construction du presbytère, et puis aussi les fondations de la sacristie, reconstruite au 19e siècle par Viollet-le-Duc. Cela complète ce qui a pu être découvert par les différents archéologues à l'époque".

Boris Robin garde précieusement une trace de ses recherches : "Voici un petit bloc de calcaire que j'ai pu ramener de Notre-Dame. Il provient d'un ancien égout du 19e siècle. Tous les objets qu'on a récoltés vont être nettoyés puis confiés à différents spécialistes de façon à ce que ça puisse être étudié par la suite."

Le jubé, une trouvaille majeure

Au-delà des nombreuses sépultures déterrées du sol, le Graal, pour l'archéologue, reste la découverte de l'ancien jubé, c'est-à-dire la clôture de pierre qui séparait le chœur de la nef datant du 13e siècle et retrouvée juste en dessous de la croisée du transept. "La découverte du jubé est une des découvertes majeures. On s'attendait à trouver des sépultures dans Notre-Dame, mais trouver le jubé, ce n'était pas du tout attendu", détaille-t-il.

Des découvertes inestimables et une immense fierté pour l'archéologue d'avoir pu explorer les vestiges du chantier du siècle.