Face à eux, les résultats mitigés des skieurs français aux Jeux de Pyeongchang paraissent brillants. Eux, ce sont les robots qui ont participé au premiers JO d'hiver de la robotique, en marge des courses pour humains. Huit petits robots emmitouflés dans des pulls se sont affrontés en Corée du Sud pour descendre une piste de 80 mètres. Un progrès considérable pour la science, mais Alexis Pinturault et Tessa Worley peuvent dormir sur leurs deux oreilles : la concurrence est faible.
Huit concurrents. Le "Ski Robot Challenge", repéré par The Verge, a mis aux prises à Hoengseong les robots de huit universités et entreprises sud-coréennes, construits avec quelques obligations : avoir une apparence humanoïde, mesurer moins de 75 centimètres et être muni d'articulations aux jambes. Évidemment, les petits robots devaient être complètement autonomes et non téléguidés. Vêtus de combinaisons, les adorables robots ont descendu la piste (pas bien pentue rassurez-vous) avec un objectif : passer entre les portes.
Plus facile à dire qu'à faire : dans le vent et le froid glacial (les températures négatives ne sont pas idéales pour les machines), les concurrents de métal ont passé plus de temps dans les barrière ou en hors-piste que sur la piste. La plupart des robots se sont carrément crashés, preuve que l'intelligence artificielle ne peut pas (encore) tout fair. Bravo tout de même au gagnant qui a réussi à franchir les cinq portes en 18 secondes. Son inventeur empoche 7.500 euros.