C'est la preuve de l'appétit que suscite un tel appel d'offres. Amazon, qui cherche une ville pour installer un second siège, a reçu 238 propositions venant de localités situées dans toute l'Amérique du Nord. La société née à Seattle, où elle emploie plus de 40.000 personnes dans 33 bâtiments, avait lancé un appel à candidatures en septembre pour ce second siège, surnommé "HQ2" et censé être l'équivalent de celui de Seattle, dans l'État de Washington.
Des villes moyennes candidates. Lundi, Amazon a indiqué sur son site internet avoir reçu "238 propositions venant de villes et de régions situées dans 54 États, provinces, districts et territoires à travers l'Amérique du Nord". Parmi les candidates déclarées : Chicago, New York, Philadelphie, Atlanta, Boston ou Los Angeles, mais aussi des villes moyennes comme Newark (New Jersey, tout près de New York), la ville universitaire d'Austin (Texas), ou encore Birmingham (Alabama) ou Pittsburgh, deux villes symboles de la désindustrialisation tant décriée par Donald Trump. Au Canada, Toronto, Montréal et Vancouver sont également sur les rangs.
Réponse l'an prochain. Amazon compte investir 5 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) pour ce siège où seront rassemblés à terme 50.000 employés, laissant espérer de grosses retombées économiques et sociales pour le lieu choisi. Depuis la publication de cet appel d'offres, de nombreuses villes se sont lancées dans une véritable course et beaucoup promettent de gros avantages fiscaux pour attirer le groupe de Jeff Bezos. Amazon veut installer son siège dans une zone urbaine habitée par plus d'un million de personnes. Mais il va falloir attendre un peu avant de connaître la ville élue : le groupe ne prendra sa décision que l'an prochain.