80 ans de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau : qui seront les grands absents de la commémoration ?
Pascale de La Tour du Pin
À l'occasion du 80e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge, une cinquantaine de survivants ainsi que des dirigeants du monde entier se réuniront sur le site pour assister à une grande commémoration. Toutefois, certains chefs d'État de premier plan ne feront pas le déplacement.
Une commémoration d'ampleur internationale. C'est ce lundi que le 80e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge sera célébrée sur le site polonais lourd d'histoire, en présence d'une cinquantaine de survivants et des dirigeants du monde entier. Le président français Emmanuel Macron assistera d'ailleurs à la cérémonie, mais trois dirigeants brilleront par leur absence : le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine.
Benjamin Netanyahu "occupé avec la libération des otages de la guerre"
Tout d'abord, le chef du gouvernement israélien se trouve être sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il a préféré décliner l'invitation. Dans la matinale d'Europe 1 dimanche, l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, a justifié ce choix. "Le Premier ministre israélien est un peu occupé avec la libération de nos otages de la guerre, et de faire en sorte que les choses commencent à rentrer dans une certaine normalité en Israël. Malheureusement, il n'a pas pu participer", a-t-il souligné.
La Pologne avait pourtant pris les devants en assurant à Benjamin Netanyahu un accès "libre et sûr". Il sera finalement représenté par le ministre de l'Éducation, Yoav Kisch.
Poutine sous le coup d'un mandat d'arrêt international
Autre grand absent, Vladimir Poutine. Si l'Armée rouge a découvert ce camp de la mort il y a 80 ans, le président russe n'y est pas le bienvenu aujourd'hui. Compte tenu entre autres de la guerre en Ukraine, il n'a pas été invité. À noter qu'en ce qui le concerne, la Pologne ne se serait pas privée de faire appliquer le mandat d'arrêt international qui le vise.
Enfin, Donald Trump, lui non plus, ne sera pas là. Le nouveau président des États-Unis sera représenté par son envoyé spécial au Moyen-Orient, Steve Witkoff.