L'agitation dans plusieurs pays du monde arabe inspire la jeunesse irakienne. Elle a appelé jeudi via des réseaux sociaux à une "journée de colère" vendredi. Elle doit être "destinée à obtenir des changements, la fin de la corruption et du sectarisme en Irak", indique la page Facebook de Bagdad Facebook, qui compte plus de 3.000 membres.
Le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, a invité la population à ne pas prendre part à ces manifestations. Il a mis en garde contre le risque de violences et d'attentats que pourraient commettre Al-Qaïda ou des membres de l'ancien parti Baas, au pouvoir sous Saddam Hussein.