Breivik: le 1er ministre norvégien sauve sa tête

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Europe41.fr avec AFP

Le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, critiqué pour l'impréparation du pays face aux attaques du 22 juillet 2011, a exprimé ses regrets mardi devant le Parlement réuni en session extraordinaire mais a implicitement exclu une démission.

Jens Stoltenberg a répondu aux critiques d'un rapport d'une commission indépendante, publié le 13 août, et concluant que l'attentat à la bombe à Oslo aurait pu être évité et son auteur arrêté plus tôt pour éviter un bilan aussi lourd lors de la fusillade sur l'île d'Utoeya.

"Grubbegata (la rue longeant les ministères, NDLR) aurait dû être fermée, elle ne l'était pas. Le tueur aurait pu être arrêté plus tôt, il ne l'a pas été. Plusieurs mesures de sécurité auraient dû être mises en oeuvre, cela n'a pas eu lieu", a reconnu M. Stoltenberg."Je le regrette", a-t-il dit, répétant des propos déjà tenus dans le passé.

Dans son rapport, cinglant, la commission mise en place par le gouvernement avait éreinté la réponse des autorités à l'attentat à la bombe et à la fusillade perpétrés par l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik.