Le procès du commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, s'ouvre mardi au tribunal de Grosseto (Toscane), un an et demi après le tragique naufrage du paquebot de croisière qui avait fait 32 morts. Plus de 400 témoins et 250 parties civiles seront cités pour ce procès fleuve, prévu pour durer des mois. Mais le début des audiences pourrait être reporté, dès son ouverture, au mercredi 17 juillet en raison d'une grève nationale des avocats.
0bjet de toutes les critiques et de tous les sarcasmes -la presse italienne l'a présenté à l'époque comme "l'homme le plus détesté d'Italie"-, l'ex-commandant est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Francesco Schettino risque de se retrouver seul sur le banc des accusés, les cinq autres personnes mises en cause ayant obtenu le feu vert du parquet pour une peine négociée avec le tribunal. Il s'agit du directeur de l'unité de crise du Costa, Roberto Ferrarini, du timonier indonésien Jacob Rusli Bin et de trois autres membres d'équipage.