DSK retrouve le goût de la liberté

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avec agences et Jean-Philippe Balasse, à New York , modifié à
Pour sa première soirée libre, il s'est rendu dans un restaurant italien avec sa femme et des amis.

Dominique Strauss-Kahn savoure sa liberté. Vendredi soir, quelques heures après sa remise en liberté sur parole, Dominique Strauss-Kahn est allé dîner avec sa femme Anne Sinclair et deux amis dans un restaurant italien de New York, se déplaçant en 4x4 noir. Dans cette adresse prestigieuse, où Madonna aurait ses habitudes, il a commandé des pâtes aux truffes noires - un plat à 100 dollars l'assiette, soit 68 euros -. "Ce n'est pas le plat le plus cher, les pâtes aux truffes blanches sont à 180 dollars", précise toutefois le propriétaire du restaurant qui n'a pas souhaité donner son nom.

Une addition à 600 dollars

Hors d'oeuvre à base de prosciutto, melon et antipasti, accompagnés de vin rouge Brunello Di Montalcino à 116 dollars la bouteille (80 euros), puis un "cheese cake" et un espresso : l'addition a tourné autour de 600 dollars (413 euros), selon le propriétaire.

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Pendant le dîner, plusieurs gardes du corps surveillaient la tablée, avec des oreillettes. "Ma fille a pris des photos de lui. Quand le flash s'est enclenché, il s'est tourné pour regarder d'où ça venait", raconte Silvia Grottola, alors que sa fille fait défiler ses photos floues sur son appareil numérique. D'autres couples venus dîner au Scalinatella, et qui n'ont pas reconnu Dominique Strauss-Kahn, tentaient de comprendre pourquoi une vingtaine de journalistes étaient postés devant le restaurant situé en sous-sol, en cette fin de soirée estivale.

Un DSK souriant

Les quatre convives sont ensuite sortis par une porte dérobée du restaurant, sans se cacher, pour accéder plus facilement à leur voiture avec chauffeur. Mitraillé par les flashs des photographes postés derrière des barrières de chantier de part et d'autre de l'ancien ministre, DSK, le pas léger, affichait un large sourire. Anne Sinclair, en veste blanche, était tout aussi souriante.

Avant de rentrer dans leur voiture, quand des photographes lui ont crié "Dominique, Dominique!" pour qu'il les regarde, Dominique Strauss-Kahn a ralenti le pas et s'est tourné de bonne grâce, disponible.

Peu avant la sortie au restaurant, un livreur de ballons s'était rendu à la résidence où il depuis six semaines, pour lui remettre des ballons bleu blan rouge, ainsi qu'un plus gros en forme de statue de la liberté". "J’aimerais vous dire le nom du client, je ne le connais pas pas", a déclaré, amusé, le livreur, au micro d'Europe 1. "Il y a un petit mot qui dit 'profitez de votre liberté en ce week-end de fête de l’indépendance'", a-t-il toutefois confié, avant d'ajouter : "c’est la deuxième fois que je viens. A l’époque, le ballon était en forme de requin, mais il l’avait refusé".

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Depuis son arrestation le 14 mai, DSK a passé une nuit dans un commissariat de police, une nuit au tribunal, quatre nuits en prison et le reste du temps assigné à résidence dans des conditions strictes. Vendredi, la justice l'a libéré sur parole, le rendant libre de ses mouvements aux Etats-Unis.