Trois dirigeants de l'opposition djiboutienne, arrêtés quelques heures samedi au lendemain d'une manifestation ayant dégénéré en violences, sont en "liberté provisoire", les enquêtes se poursuivant sur leur rôle dans ces incidents, a indiqué le procureur général de Djibouti. La télévision d'Etat avait annoncé samedi soir la libération de deux d'entre eux. Ce sont en fait les trois qui ont été libérés, a expliqué le procureur général Djama Souleiman.
Tous trois sont respectivement présidents du Parti national démocratique (PND), de l’Union pour la justice et la démocratie (UDJ) et du Parti démocratique djiboutien (PDD). Ismaël Guedi Hared dirige également l’Union pour l'alternance démocratique (UAD), principale coalition de l'opposition à l'origine de la manifestation de vendredi qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes près du stade Gouled.