Environ 162.000 personnes, essentiellement des civils, ont péri de mort violente en Irak depuis l'invasion américaine de mars 2003, et le pays reste pris dans un "conflit de basse intensité" qui va continuer à faire de nombreuses victimes, estime une ONG lundi.
Ce bilan, publié deux semaines après la fin du retrait de l'armée américaine d'Irak par Iraq Body Count (IBC), une ONG internationale basée en Grande-Bretagne, fait également état de plus de 4.000 morts civils pour la seule année 2011.
De mars 2003, date de l'invasion américaine en Irak au retrait fin 2011 des derniers GI's, 162.000 personnes ont été tuées dans le pays selon un bilan établi par IBC en croisant ses propres statistiques, consacrées aux civils, avec celles des autorités irakiennes, les pertes militaires américaines officielles ainsi que des données révélées par le site Wikileaks (Iraq War Logs).