Le meurtre d'un célèbre journaliste a provoqué la colère des Irakiens, déjà furieux face à l'incapacité du gouvernement à répondre à leurs difficultés, alors que le chef de la lutte anti-corruption a démissionné, se disant victime de pressions de la part de partis politiques.
Vendredi, une centaine de personnes, vêtues de noir, ont organisé des funérailles symboliques d'Hadi al-Mehdi, un journaliste de radio critique du gouvernement assassiné la veille dans son appartement à Bagdad.
Elles ont porté un cercueil recouvert du drapeau irakien et d'une photo de Hadi al-Mehdi, vers la place Tahrir à Bagdad, où s'étaient rassemblées 300 personnes pour protester contre l'absence de services publics décents huit ans après la chute du régime de Saddam Hussein.