Le Parlement irakien a donné mardi son feu vert à de fortes baisses des salaires perçus par le président, le gouvernement et les parlementaires, a indiqué un député, une décision qui fait suite à un important mouvement de grogne sociale dans le pays au début de l'année. "Le Parlement a voté aujourd'hui à la majorité simple pour une baisse des salaires des trois présidents (le président, le chef du gouvernement et le président du Parlement, ndlr), des députés (au nombre de 325), des ministres (32) et des hauts fonctionnaires", a indiqué Ali Chlah, un député du parti Dawa du Premier ministre Nouri al-Maliki.