Le bilan est toujours provisoire et devrait encore s'aggraver dans les jours à venir. Mais une semaine, jour pour jour, après le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, les autorités ont déjà recensé 6.911 morts. Un chiffre supérieur au nombre de morts causé par le tremblement de terre de Kobe, dans l'ouest du Japon en 1995. 6.434 personnes avaient alors perdu la vie.
Le nombre de disparus identifiés s'établit à 10.316 personnes. Mais les secours ont désormais peu d'espoir de retrouver de nouveaux survivants parmi les décombres.
Chaque jour sont découverts de nouveaux corps dans toute la zone dévastée. Le maire de la ville d'Ishinomaki, située dans la province du Miyagi, a indiqué par exemple mercredi qu'il redoutait la disparition de quelque 10.000 habitants de sa municipalité ravagée par le séisme et le tsunami, selon des informations rapportées par les médias locaux. Deux personnes, une femme de 70 ans et un homme, ont été retrouvées vivantes mardi sous des décombres respectivement dans les province d'Iwate et de Miyagi.
Quatre Français portés disparus
Quatre Français restent portés disparus dans la zone du séisme et du tsunami qui ont frappé la côte nord-est du Japon. C’est ce qu’a précisé mardi le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Environ 9.000 Français étaient installés au Japon avant le séisme de vendredi, dont plus de 600 dans la région de Sendai, la plus touchée. "A ce stade, aucune victime (française) n'a été signalée", a assuré Alain Juppé.
Face au risque de catastrophe nucléaire, la France n'a pas décidé d'évacuer ses ressortissants mais va prendre des mesures pour faciliter les départs de ceux qui souhaitent revenir dans l’Hexagone. Et à titre de précaution, il a été demandé aux Français de se déplacer vers le sud du Japon.