Dix jours à peine après sa nomination à la tête du FMI, Christine Lagarde, qui a pris mardi ses fonctions à Washington, saura vendredi si son destin international est entaché par l'ouverture à Paris d'une enquête sur son rôle dans l'affaire Tapie.
Aux prises en Grèce avec l'une des plus graves crises économiques que le FMI ait eu à gérer dans son histoire, l'ex-ministre de l'Economie pourrait être confrontée à une toute autre crise, judiciaire celle-là et 100% française.
Vendredi, en fin de matinée, la Cour de Justice de la République (CJR) doit se prononcer sur l'ouverture ou non d'une enquête contre l'ancienne championne de natation synchronisée dans le dossier de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans la vente litigieuse d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993.